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Ambassade de la République Algérienne Démocratique et Populaire - Berne

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Mohamed Lakhdar Hamina

Mohamed Chouikh

Merzak Allouache

Le cinéma algérien est né après l’indépendance. Les thèmes dominants des films de cette période traitaient du colonialisme et du mouvement de libération nationale. C’est le cas, par exemple du film « Le vent des Aurès » de Lakhdar Hamina en 1967.

Le cinéma, se voulant être le témoin de son époque a changé de thématique dans les années 70. Ce n’est plus de la guerre qu’il traite mais de l’édification du socialisme et des préoccupations de la société algérienne. Ainsi des films comme « Leila et les autres » de Sidi Ali Mazif et « la Nouba des femmes du Mont Chenoua » de Assia Djebbar,qui, réalisés tous deux en 1977, traitent de la condition féminine. le film « Ali au pays des mirages »d’ Ahmed Rachedi (1978) s’intéresse, lui, au phénomène de l’immigration.D’autres genres comme la comédie et la critique sociale sont portés à l’écran par une nouvelle génération de réalisateurs. Le film « Omar Gatlatou » de Merzak Allouache, en est une illustration.

Les années 70 furent les années de gloire du cinéma algérien. L’ obtention de la palme d’or du festival de Cannes décernée en 1975 à Mohamed Lakhdar Hamina, pour son film «Chronique des années de braise», est sans doute le témoignage le plus éloquent de la reconnaissance internationale du cinéma algérien.

Aujourd’hui, après une période de léthargie, le cinéma algérien retrouve sa vitalité.

Un tout récent hommage (Avril 2006) a été rendu au cinéma algérien lors du festival « Vue d’Afrique de Montréal » au Canada où le film « Douar de femmes » du réalisateur Mohamed Chouikh a reçu le premier prix du long métrage.

Parmi les noms des cinéastes algérien on peut citer à titre indicatif : Mohamed Lakhdar Hamina, Ahmed Rachedi, Mohamed Bouamari ,Amar Laskri, Lamine Merbah,Ghaouti Benddedouche Merzak Allouache, Nadir Moknache, Rabah Ameur Zaimeche, Abdelkrim Bahloul, Mahmoud Zemmouri, Boualem Guerdjou, Ali Ghanem, Azzedine Meddour, Rachid Benhadj, Ahmed Lallem, Belkacem Hadjadj…

Avec un capital de plus de 175 productions ou coproductions, plusieurs reconnaissances internationales et un potentiel de talentueux et jeunes réalisateurs le cinéma algérien dispose de tous les atouts pour connaître un bel avenir.

Chronique des années de braise de Mohamed Lakhdar Hamina, palme d’or à Cannes 1975. Co-écrit par Rachid Boudjedra, Tewfik Fares et le réalisateur.

Parmi les plus belles réalisations on pourrait citer quelques films dans l’ordre chronologique de leur sortie :

  • Le vent des Aurès (1965) de Lakhdar Hamina ;
  • Patrouilles à l’Est (1972) d’Amar Laskri ;
  • Zone interdite d'Ahmed Lallem, (1972) ;
  • L'Opium et le bâton, d'Ahmed Rachedi ;
  • La bataille d'Alger (1966) nominée aux oscars à Hollywood ;
  • Chronique des années de braise de Lakhdar Hamina qui obtient la palme d’or au festival de Cannes au courant de l’année 1975 ;
  • Omar Guetlato du réalisateur Merzak Allouache ;
  • Salut Cousin ! (1996), Merzak Allouache ;
  • La Colline oubliée d’ Abderrahmane Bouguermouh ;
  • La Montagne de Baya d’Azzedine Meddour ;
  • Machaho de Belkacem Hadjadj ;
  • Wesh wesh de Rabah Ameur-Zaïmeche ;
  • L’Autre monde en 2001 de Allouache Merzak ;

Parmi les acteurs qui ont donné une âme au cinéma algérien se distinguent :

  • Rouiched qui s’illustre dans Hassan terro ou Hassan Taxi ;
  • Hadj Abderrahmane connu sous le pseudonyme de l'inspecteur Tahar qui en 1973 brilles dans une comédie délirante Les Vacances de l'inspecteur Tahar du réalisateur Moussa Haddad. ;

Rouiched dans Hassen Terro de Mohamed Lakhdar Hamina, 1968