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Les grands chantiers du Président : Cap sur l'avenir

"Depuis sa prise en charge des affaires du pays le Président de la République s’est attelé à mettre en œuvre le projet de renouveau pour l’Algérie consistant à mener de concert le processus de consolidation de la paix et de la stabilité et l’action de modernisation des institutions et des structures économiques, selon une démarche réaliste qui tienne compte à la fois des nécessités de la mondialisation et du défi de rejoindre le peloton des pays émergents.
La paix et la sécurité ont été restaurées à la faveur de la politique de réconciliation nationale qui a eu le soutien de tout un peuple ouvrant ainsi la voie à la concrétisation d’un ambitieux programme de développement ayant pour préoccupation l’émergence d’une économie compétitive et performante et la satisfaction des besoins de la population en matière d’emploi, de logement, d’éducation, etc., ainsi que l’amélioration des conditions de vie des citoyens en général.
Les efforts engagés sur cette voie et tout au long des deux mandats présidentiels ont vu l’initiation d’importantes réformes : réforme de la justice de l’école, des structures et missions de l’Etat parallèlement aux réformes dans le domaine économique autour de la réforme bancaire et financière de la mise à niveau des entreprises, des privatisations et de la promotion des investissements.
Pour assurer les conditions d’une croissance économique soutenue l’Etat a initié au début du premier mandat un plan de relance triennal (PSRS) suivi du programme de consolidation de la croissance économique doté d’une enveloppe financière de plus de 100 milliards de dollars et axé notamment sur la réalisation d’infrastructures modernes (autoroute est-ouest, chemins de fer, barrages, ports et aéroports).
Le processus de mise à niveau au plan juridique et économique a été conduit avec le souci de se mettre aux standards internationaux et a requis la collaboration avec les institutions internationales (Banque Mondiale et le FMI), l’Union européenne (programme Meda suite à l’accord d’association) en plus de la coopération bilatérale avec différents pays dans le cadre de la formation des ressources humaines.
L’ensemble des observateurs qui ont suivi de près l’action de modernisation à travers les réformes sont unanimes à reconnaître qu’il s'agit-là de réformes sérieuses qui font que l’Algérie est digne d’être citée en exemple."

Réconciliation Nationale

Le Président Abdelaziz Bouteflika

"J’ai été (...) conforté dans le principe de la réconciliation, de la fraternité entre les hommes, de la prédominance de la conciliation, de la généralisation de la paix et des efforts sur la voie de la justice et de l’égalité tout en œuvrant à la consécration des bases d’une relance économique qui libère la nation de la misère et de l’endettement, pour voir fleurir son action et aboutir sa relance sur une voie juste débarrassée de toute forme d’extrémisme et préservée des courants destructeurs et des aspects d’aliénation".

"C’est là notre devise ( ….) le peuple nous ayant accordé sa confiance et soutenu tout au long du processus de réconciliation nationale, pour l’arrêt de l’effusion de sang, le rejet de la discorde et le rassemblement du peuple autour d’une même parole".

"Nous ne dévierons pas de la voie de la réconciliation nationale, et ce, quelle que soit l’opposition de certains, incapables qu’ils sont d’entendre la voix de la raison, car nous sommes intimement convaincus que ces extrémistes et ces criminels, ainsi que ceux qui les financent et qui les soutiennent, ceux qui légifèrent en dehors des préceptes de Dieu, de la sunna du Prophète et des décisions prises unanimement par les ulémas, sont dans l’égarement le plus total et courent à leur perte".

Une croissance durable

Bilan 1999-2009

L’Algérie a amélioré ses performances à la faveur des retombées positives de la politique de stabilisation du cadre macro-économique et de l’exploitation efficiente de ses ressources.

  • Mise en œuvre de différents programmes de développement, incluant le programme spécial de relance économique (PSRE), le programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC- 2005-2009), les programmes spéciaux « Hauts plateaux » et « Sud » d’un montant global de l’ordre de 207 milliards de dollars US ;
  • Augmentation significative des capacités de prise en charge de la demande sociale des populations, particulièrement des couches à faible revenu et des personnes en difficultés ;
  • sur la période 1999-2007, le PIB a évolué en volume, à un rythme annuel moyen de 4%. La croissance économique enregistrée durant la période est assez satisfaisante mais néanmoins reste dépendante du secteur des hydrocarbures qui continue de représenter plus de 45 % du PIB, 97 % des exportations de marchandises et prés de 65 % des recettes fiscales ;
  • les finances publiques ont enregistré des excédents budgétaires durant toute la période (sauf en 1999 avec -11,2 Milliards de DA) pour représenter en moyenne 6,5 % du PIB. En 2007, le solde budgétaire s’élève à 596 Milliards de DA ;

La position financière extérieure de l’Algérie a été fortement consolidé, notamment, les aspects suivants :

  • Les soldes positifs de la balance des paiements sur l’ensemble de la période 1999- 2007. Avec 30,4 Milliards de dollars US en 2007, le solde de la balance des paiements rapporté au PIB représente 23 % contre un solde négatif de 2,2 Milliards de dollars US en 1999 ;
  • Le ratio du service de la dette sur les exportations de biens et services de l’ordre de 2,7 % seulement en 2007 ; il était de 36,1% en 1999 ;
  • le stock de la dette à moyen et long termes qui ne représente plus que 780 mio US Dollars en 2008. En 2007, La dette extérieure par rapport au PIB représentait 2,7 % contre 58,3 % en 1999 avec un stock de 28,1 Milliards de dollars US ;

Travaux publics

Bilan 1999-2009

Avec un taux de croissance dépassant 11% en 2008, la création de plus de 688.000 emplois et le désenclavement, l'amélioration de l'accessibilité et des conditions de circulation à 7.29 mio. d'habitants, le secteur des travaux publics est entré dans une phase charnière de son développement.

Infrastructures Routières et autoroutières : 1.439 projets engagés ...
  • Livraison intégral de l’autoroute Est-Ouest et autres projets structurants en 2010 ...
  • Réception de 51.252 Km de travaux de routes et 1.050 ouvrages d'art en construction et en entretien
  • Amélioration de l'état général du réseau routier national, 92 % du linéaire revêtu contre 56% en 1999
  • Mise à niveau de la signalisation et amélioration du service public et des conditions de circulation et de sécurité : 86.831 panneaux de signalisation posés, 36.458 Km de marquage routier mis en oeuvre, aménagement de 199 points accidentogènes, entretien de 247 ouvrages d'art, construction de 500 maisons cantonnières, création et équipement de 15 parcs régionaux pour la viabilité du réseau routier, acquisition de 534 unités matérielles pour les équipes d'intervention
  • Mise en oeuvre active du programme quinquennal 2005-2009 ...
Infrastructures maritimes ...
  • Réalisation de 10 ports et abris de pêche
  • Confortement et mise à niveau de 27 ouvrages au niveau des différents ports de commerce, hydrocarbures et de pêche
  • Protection de 33 sites de rivages
  • Dragage de 12 ports de commerce, hydrocarbures et de pêche.
Infrastructures aéroportuaires : 25 projets inscrits ...
  • 10 aérodromes livrés
  • 15 autres projets de réhabilitation et de renforcement d'aéroports en cours de travaux et d'achèvement.

Transports : vecteur de développement, de croissance et de modernité

Bilan 1999-2009

Doté d’un budget de 35 milliards de dollars US, le programme sectoriel des transports 2005-2009 vise à satisfaire les besoins de mobilité des biens et des personnes. En s’inscrivant dans une approche multimodale et intégrée de différents modes de transport, la modernisation des réseaux, des équipements et moyens de transport s’effectue dans une logique de développement durable.

Transport ferroviaire : 931 km de nouvelles voies à fin 2008
  • Mise à niveau en cours de la rocade Nord : voies dédoublées, électrifiées, signalisation et télécoms modernes ;
  • Aménagement ferroviaire de la banlieue algéroise et du trafic de banlieue des grandes villes ;
  • Lancement des projets de la ligne ferroviaire des hauts plateaux, des pénétrantes nord-sud et de la boucle du sud ;
  • Acquisition de 30 locomotives diesel électriques, 10 autorails (sur 17 prévues) et 14 rames automotrices (sur 64 prévues).
Transports urbains : Améliorer la qualité des prestations de service
  • Réalisation en cours du métro d'Alger : 150 mio de voyageurs/an en 2012 ...
  • Trois lignes de tramway à Alger, Oran et Constantine en chantier et six autres en cours de lancement ;
  • Transport par câble : capacités doublées grâce à la réhabilitation et réalisation de huit téléphériques ;
  • Création de quatre nouvelles entreprises de transport public ;
  • Réalisation de 35 grandes gares routières dont 8 multimodales, 54 gares et 46 haltes routières secondaires .

Energie et Mines

Bilan 1999-2009

Hydrocarbures
  • Les hydrocarbures contribuent pour 48 % au produit intérieur brut du pays (PIB). Il constitue 97 % des recettes extérieures et représente 77 % des recettes budgétaires de l’Etat pour l’année 2007 ;
  • L’Algérie est 11ème producteur mondial avec 1,4 million de baril jour, 3ème exportateur de gaz naturel avec 65 mds de m3, 1er exportateur mondial de condensât et second producteur de GPL ;
  • Depuis 2000, 36 contrats d'association ont été conclus dont 35 de Recherche et un de Prospection ;
  • La production pétrolière a atteint environ 1,4 mio de barils/jour en 2007 contre 890 000 de barils/ jour en 1999 soit une croissance de 57 % ;
  • L’activité aval fait l’objet d’importants projets pour son développement en partenariat notamment dans la liquéfaction, la production d’aluminium et le dessalement d’eau de mer ;
  • La capacité de raffinage qui a atteint en 2007 plus de 22 millions de tonnes, sera augmentée de 20 millions de tonnes à l’horizon 2015 avec l’entrée en production de deux nouvelles raffineries respectivement à Skikda avec 5 millions de tonnes en 2008 et celle de Tiaret d’une capacité de 15 millions de tonnes en 2015 ;
  • Réhabilitation et rénovation des raffineries pour faire face à l’accroissement de la demande nationale et aux spécifications des normes et standards internationaux des produits ;
  • La production de la pétrochimie a atteint en moyenne en 2007, 202 milles tonnes/an contre 194 milles tonnes par an en 1999 soit une croissance moyenne de 4 % ;
  • Réalisation de plusieurs complexes de liquéfaction de gaz naturel et de récupération de GPL. La capacité actuelle est de 26,7 milliards de m3 ;
  • Le projet Gassi Touil et le nouveau train de GNL de Skikda permettront un apport additionnel de 14 milliards de m3/an en 2012 ;

Poste et technologies de l'information et de la communication

Bilan 1999-2009

La stratégie de développement de ce secteur a porté sur la mise en oeuvre de programmes ambitieux s'articulant autour de huit grands dossiers constitués par le Portail citoyen, l'e-Algérie 2013, le programme Ousratic, le plan de développement à l'horizon 2013, le Plan ORSEC des télécommunications, l'Annuaire des entreprises TIC et l'Observatoire OSI.

Infrastructures : Evolution et croissance soutenues
Pôles technologiques et programme spatial

Agriculture et Développement Rural

Bilan 1999-2009

Mis en œuvre depuis 2002, le Plan National de Développement Agricole et Rural PNDAR soutenu par la mobilisation de prés de 350 mds DA a permis d’amorcer une véritable réhabilitation de l’agriculture et du monde rural. Le secteur agricole a enregistré une croissance annuelle moyenne de 6% en dépit de la pluviométrie aléatoire sévissant en Algérie, devenant ainsi la deuxième source de production de biens après les hydrocarbures.

Le Plan National de Développement Agricole et Rural PNDAR

Le Plan National de Développement Agricole et rural vise d’une part la relance de l’économie agricole, la mise à niveau et la modernisation de l’agriculture afin garantir la sécurité alimentaire et d’autre part la revitalisation et le développement des espaces ruraux, tout en veillant à la préservation des ressources naturelles et de l’environnement en vue de la stabilisation et de l’amélioration des conditions de vie des ménages ruraux et de la valorisation des atouts du monde rural. Les impacts du PNDAR sont appréciables :

  • Une croissance annuelle moyenne soutenue de 6% ;
  • Une contribution substantielle à la création d’emplois : 1.160.935 emplois à fin 2007 ;
  • Une extension de la surface agricole utile de 584 784 ha à fin 2007 ;
  • Un développement des techniques d’irrigation localisées : 187.691 ha irrigués en goutte à goutte et 326.587 en cours d’équipement ;
  • Une forte progression des surfaces irriguées passant de 350.000 ha en 2000 à 835.197 ha en 2006 ;
  • Une extension considérable de l’arboriculture, viticulture et phoeniciculture : 518.570 ha à fin 2007;
  • Une mise à niveau et modernisation de 430.771 exploitations agricoles ;
  • Une mise en valeur de 365.000 ha par la concession ;
  • Une meilleure préservation des parcours steppiques : mise en défens et plantations pastorales sur plus de 14 millions d'hectares en marge d'une lutte soutenue contre la désertification portant sur 1.245.00 ha ;
  • Des disponibilités en produits agricoles améliorés indéniable en termes quantitatifs ou d’accessibilité.

Ressources en eau

Bilan 1999-2009

En atteignant des taux de raccordement des foyers à l’eau potable et aux réseaux d’assainissement respectivement de 93% et 86%, l’Algérie réalise en ce domaine les objectifs du millénaire pour le développement (PNUD). Des investissements publics de près de 2.000 mds DA (28 mds dollars US) ont été consentis pour sécuriser une couverture permanente des besoins en eau potable des citoyens algériens et des secteurs économiques y compris l’agriculture. Reposant sur le schéma directeur national de l'eau adopté en 2007 ainsi que sur une nouvelle loi relative à l'eau, en une décennie, l'Algérie a augmenté de moitié ses capacités mobilisatrices en eau :

Mobilisation de l’eau : Une capacité hydrique de 19 mds m3/an dont 11 mds m3 seront mobilisés à l'horizon 2015 ...
Distribution de l’eau potable

Education nationale

Bilan 1999-2009

L’éducation nationale, en tant qu’investissement productif et stratégique, bénéficie de la première priorité de l’Etat qui consacre un effort exceptionnel pour la scolarisation de ses enfants. Plus de 8 mio de garçons et de filles ont rejoint les bancs des écoles, collèges et autres lycées pour la rentrée 2008-2009.

La mise en œuvre de la réforme de l’éducation nationale 2002-2025 a en vue l’amélioration de la qualité de l’enseignement et du rendement de l’école algérienne dans son ensemble. Le plan de développement 2005-2009 conforte cette réforme en ayant contribué substantiellement à une amélioration des conditions d’accueil et de scolarité des élèves.

Indicateurs et chiffres clés
  • 97 % des enfants en âge d’être scolarisés (6 ans) ont rejoint l’école algérienne ;
  • On dénombre quasiment autant de filles que de garçons tous cycles confondus (97,87% en 2007/2008) En cycle secondaire le taux de parité a atteint 141,33 en 2008 ;
  • La couverture scolaire englobe tout le pays pour la rentrée scolaire 2008/2009 ;
  • Avec une augmentation de 4,5% par rapport à la rentrée précédente, le système éducatif national accueille, en 2008, 8.054.000 élèves dont 443.000 en école préparatoire, 3.250.00 en cycle primaire, 3.365.000 en cycle moyen et 1.006.00 en cycle secondaire ;
  • Taux de réussite au baccalauréat 2008 : 55,4%. 1.479.857 titulaires du Baccalauréat entre 2000 et 2008 (1.263.001 sur la période 1962/1998) ;
  • Plus de 220 mio manuels scolaires ont été édités depuis 2002 jusqu’en 2008 ;
Soutien à la scolarisation
  • La solidarité scolaire concerne chaque année les enfants de familles démunies et/ou résidant dans les zones enclavées et déshéritées ;
  • Octroi d’une prime de rentrée scolaire de 3000,00 DA à 3 mio d’élèves ;
  • Gratuité du livre scolaire à 4 mio d’élèves ;
  • Distribution de 500.000 trousseaux scolaires en 2008 ;

Formation et enseignement Professionnels

Bilan 1999-2009

Seule une main d’œuvre qualifiée peut relever le challenge de la compétitivité de notre économie, la promotion de l’investissement et les défis de la politique de développement économique et social. La réforme du secteur de la formation et de l'enseignement Professionnels entend le réhabiliter dans sa vocation originelle et répondre aux besoins de l’économie nationale en compétences professionnelles tandis que Le programme de développement 2005-2009 s’inscrit dans une perspective d’augmentation et d’élargissement des capacités de formation et vise la revalorisation et le développement des métiers manuels et TIC.

Indicateurs et chiffres clés
  • De 492 établissements en 1999, les infrastructures publiques ont évolué de 114% soit 1035 établissements en 2008. 116 autres sont en cours de réalisation ;
  • Augmentation des places pédagogiques de 55 % par rapport à 1999 soit 248.000 postes en 2008 ;
  • Accroissement de 61% des capacités d’internat depuis 1999, on ne compte pas moins de 45.000 lits en 2008 ;
  • 13.400 enseignants formateurs forment 654.000 stagiaires (en progression de 142% par rapport à 1999) dont 200.000 nouveaux ayant rejoint les bancs des établissements publics de formation professionnelle à la rentrée 2008/2009 ;
  • 172.100 diplômés en 2007/2008 soit une progression de 88% par rapport à 1999 ;
  • Création de 4 nouveaux centres destinés à la formation des personnes ayant un handicap moteur ;
  • 1500 nouvelles sections d’équipement technico-pédagogiques mises en place ;
  • 537 établissements privés de formation en 2008 (505 en 1999) totalisant 18.000 stagiaires en 2008/2009 ;
Mise en œuvre de la réforme de la formation Professionnel
  • Adoption d’une nouvelle loi d’orientation sur la formation et l’enseignement Professionnels en février 2008 ;
  • Mise en place d’une nouvelle nomenclature instaurant des passerelles pour l’employabilité et réhabilitant les métiers manuels et les métiers TIC ;

Enseignement supérieur et recherche scientifique

Bilan 1999-2009

En huit années seulement, l’Algérie a pu avec fierté doubler sur tous les plans, les capacités et les moyens de son système universitaire qui, pour la rentrée 2008-2009, accueille plus d’un million d’étudiants. L’université algérienne a pu maîtriser ainsi un double défi quantitatif et qualitatif tout en pérennisant l’option fondamentale et irréversible de démocratisation de l’enseignement supérieur.

  • Un réseau universitaire de 62 établissements (53 en 2000) ;
  • 141.000 diplômes universitaires décernés en 2008 ;
  • 260.000 nouveaux inscrits en 2008 (dont les étudiantes représentent plus de 64%) sur un effectif global de 1.160.000 étudiants admis (466.000 en 2000) ;
  • Les universités algériennes ont accueillis en 2008 1.068.000 étudiants en graduation, 49.000 en post-graduation et 43.000 en formation continue ;
  • L’encadrement comprend 37.391 enseignants (17.780 en 2000) dont 6.120 enseignants de rang magistral (2.708 en 2000, 100% de progression), Le ratio d’encadrement est d’un enseignant pour 29 étudiants ;
  • Les capacités d’accueil ont été plus que doublées en huit années pour atteindre 1.104.000 places pédagogiques en 2008 ;
  • 50 % des étudiants admis bénéficient de l’hébergement permanent dans 254 cités universitaires (113 en 2000) regroupant 456.000 lits (218.000 en 2000) ;
  • 890.000 bourses d’études octroyées soit une augmentation de 100% en huit ans (394.000 en 2000) ;
  • Plus de 66 mds DA (868 mio US dollars) en dépense annuelle d’équipement, 129 mds DA (1,7 mds US dollars) en budget de fonctionnement et près 55 mds DA (723 mio US dollars) consacrées aux œuvres universitaires ;

Culture

Bilan 1999-2009

La nouvelle politique culturelle en Algérie vise la diffusion d’une culture fondée sur la préservation, la promotion et la valorisation du patrimoine culturel national, le libre accès à la culture et la généralisation de la culture scientifique et technologique. La création d’infrastructures, le soutien à la production culturelle, la promotion du livre et de la lecture publique et la relance des arts sont autant de dynamiques non moins importantes et prioritaires de la politique développement durable de la culture mise en œuvre depuis une décennie.

Livre et lecture publique : nouvelle priorité d’intérêt publique
  • Revalorisation du livre et inculcation du goût de la lecture au grand public ;
  • Institutionnalisation de deux festivals consacrés au livre : le festival culturel international de la littérature et du livre de jeunesse et le le festival international de la bande dessiné ;
  • Lancement en 2006/2007 du programme « Une bibliothèque par commune » : 413 à l’horizon 2014 dont 58 livrés et 173 prévues en 2009 ;
  • Renforcement du réseau des bibliothèques itinérantes à 48 bibliobus (12 en 1999) ;
  • Soutien de l’édition nationale grâce au fonds d’aide aux arts et aux lettres créé en 1999: 1221 titres publiés en 2 mio d’exemplaires et en 2007 et distribués aux bibliothèques de lecture publics ;
  • Relance de la traduction littéraire ;
Patrimoine culturel : Préservation et revalorisation des richesses...
  • Entre 2004 et 2008 5 sites urbains érigés en secteurs sauvegardés et 5 autres urbains et ruraux proposés ;
  • Trois parcs culturels de préservation des ressources et des richesses archéologiques et naturelles créés ( Tindouf, Touat Gourara Tidikelt, Atlas Saharien ) ;
  • Création de 4 établissements de gestion et valorisation du patrimoine culturel : Centre national de recherche archéologique, Centre national de conservation et de restauration des biens culturels, Office de gestion et d’exploitation des biens culturels et Centre national des manuscrits ;
  • Création de 03 musées nationaux entre 2004 et 2008: musée maritime, musée de la miniature de l’enluminure et de la calligraphie, musée d’art moderne et contemporain. 6 autres en cours de création et 14 musées prévues en 2014 ;

Habitat et urbanisme

Bilan 1999-2009

Le programme présidentiel à l’horizon 2009 demeure la livraison d’un million de logements. Revu à la hausse, ce programme concerne 1.457.000 logements. Ce vaste programme a une portée essentiellement sociale et vise principalement les couches sociales les plus défavorisées. L’exécution de ce programme se poursuit dans le respect de critères de qualité et de règles de d’architecture, de construction et d’urbanisme strictes plaçant l’esthétique en tant qu’élément relevant de l’utilité publique et s’accompagne d’un vaste programme de rénovation et de restauration du vieux bâti, d’une amélioration des conditions de vie des citoyens.

Logements
  • Depuis 2005 à fin 2007 970.000, logements en été mis en chantier et 430.000 logements ont été livrés, soit 900.000 logements livrés à mars 2009 avec la prévision d'atteindre le million d'unités en septembre de la même année et 400.000 autres encore en chantier.
  • 33 % du programme, financé totalement par l’état est destiné au logement public locatif soit 480.000 logements dont 200.000 inscrits et répartis à fin 2008 pour résorber l’habitat précaire ;
  • 924.000 logements ruraux bénéficient des aides financières de l’état dont 395.000 logements urbains ;
  • Plus de 45 % des logements du programme quinquennal vise l’habitat rural ;
  • Le parc immobilier national atteindra 7.045.047 en 2009 soit un taux d’occupation de logement TOL moyen de l’ordre de 5 ;
  • L’enveloppe budgétaire mobilisée représente 1.020 mds DA dont 62 % au profit du logement public locatif ;
  • Exécution en cours d’un programme de résorption du déficit de viabilités dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie touchant 7.500 sites à travers tout le pays doté d’un budget de 300 mds DA ;
  • 840 mio DA sont mobilisés pour expertiser le vieux bâti dans les quatre plus grandes villes du pays ;

Santé, Population et réforme hospitalière

Bilan 1999-2009

Depuis 1999, des progressions indéniables ont été réalisées en termes d'infrastructures médicales de toutes catégories et d'amélioration des indicateurs de santé rapprochant l’Algérie de ceux des pays avancés. En effet, Le gouvernement mène une politique de réforme soutenue pour moderniser le système de santé et améliorer ses performances de gestion et de prise en charge globale des patients.
La promotion de la politique de santé publique s’accompagne d'un intense effort d'investissement public pour élargir et renforcer les infrastructures de santé pour une meilleure prise en charge du malade et pour une meilleure couverture médicale. Le programme de développement 2005-2009 a prévu l’injection de 244 mds DA pour la réalisation de 800 infrastructures hospitalières et de proximité.

Evolution de l’état de santé de la Population
  • Transition épidémiologique : Baisse significative des maladies transmissibles dans la mortalité et progression rapide des maladies non transmissibles (maladies dites modernes) ;
  • Transition démographique : vieillissement de la population lié à l’allongement de l’espérance de vie à la naissance et à la baisse de la fécondité pendant la décennie 90 ;
19992007
Taux de mortalité générale (p. 1000)4,724,38 (4,32 en 2008)
Taux de mortalité infantile (p. 1000)39,426,2
Taux de natalité (p.1000)19,8222,98
Taux d’accroissement naturel1,51 %1,86 %
Espérance de vie à la naissance 7275,7
  • Transition épidémiologique : Baisse significative des maladies transmissibles dans la mortalité et progression rapide des maladies non transmissibles (maladies dites modernes) ;

Finances

Bilan 1999-2009

En vue de mettre en œuvre une politique économique, saine, transparente et prévisible basée sur la liberté d’entreprendre, des réformes de nature structurelles ont touché simultanément les finances publiques, les douanes, la fiscalité, le domaine national, les banques, les assurances, le marché financier et enfin la planification et la prospective.

La réforme budgétaire

Le projet de modernisation des systèmes budgétaires (MSB) en cours, cofinancé par la BIRD, vise une refonte totale des systèmes de préparation, d’exécution du budget, notamment par :

  • Une budgétisation pluriannuelle orienté programme, axée sur les résultats ;
  • Une meilleure formulation des politiques budgétaires, la simplification de l’exécution de la dépense publique et l’amélioration de la présentation et de la diffusion du budget ;
  • Le développement d’un système intégré de gestion budgétaire (SIGBUD) support ;

Afin d’assurer la bonne conduite du projet MSB, plusieurs actions ont été menées à terme dont :

  • Une réorganisation du ministère des finances en incorporant deux directions celle la réforme budgétaire et celle des systèmes d’informations prenant en charge la mise en application du projet MSB ;
  • L’élaboration et la diffusion de manuels décrivant le processus de traitement de la dépense publique ;
  • L’élaboration de l’avant projet de loi organique relative aux lois de finances, adopté en 2008 qui définit les conditions d’élaboration, d’exécution et de contrôle de la dépense publique ;
  • La mise sur pied de la Caisse nationale d'équipement pour le développement (CNED), chargé du suivi des grandes réalisations d'infrastructures ;
  • Le contrôle de l’exécution de la dépense publique qui s'exerce à différents niveaux dont les ordonnateurs, la CNED et l'inspection générale des finances IGF ;
  • Le renforcement du contrôle de l’IGF sue la gestion financière étatique et son extension aux entreprises publics et aux professions libérales ;

Aménagement du territoire

Bilan 1999-2009

En amorçant une nouvelle politique volontariste d’aménagement et de développement durable du territoire l’état annonce son grand projet territorial qui ambitionne un développement harmonieux de l’ensemble du territoire national s’articulant autour de l’efficience économique, l’équité sociale, la promotion de l’homme et la protection de l’environnement.

Cadre de concertation, de coordination, de partenariat et de prise de décision, le Schéma National d’Aménagement du Territoire SNAT 2025 constitue l’instrument stratégique de mise en œuvre de la politique territoriale durable du pays. Le SNAT couvre simultanément quatre lignes directrices :

  • La durabilité du territoire et de ses ressources naturelles stratégiques : durabilité de l’eau selon des critères de disponibilité permanente, de qualité, d’équité et d’équilibrage ; conservation des sols et lutte contre la désertification ; protection et valorisation des écosystèmes ; prévention des risques majeurs ; sauvegarde et valorisation du patrimoine culturel ;
  • Le rééquilibrage territorial : freinage de la littoralisation et rétablissement de l’équilibre littoral ; redéploiement des populations et des activités vers les Hauts Plateaux et les régions du Sud ; délocalisation des activités et déconcentration administrative; intégration d’un système urbain renouvelé et articulé ;
  • La Promotion et le renforcement de l’attractivité et de la compétitivité territoriale par la Modernisation des infrastructures de transport, de logistique et de communication, la métropolisation des 4 grandes villes du pays et la création de villes nouvelles et de pôles de compétitivité d’excellence ;
  • L’équité sociale territoriale : renouvellement urbain, politique de la ville, renouveau rural, revitalisation des territoires ruraux, rattrapage et mise à niveau de l'ensemble du territoire ;

Par son ampleur et son caractère transversal, le SNAT 2025 qu’appuie les différents plans de développement entrepris depuis 1999 (207 mds US dollars) se concrétise par les transformations rapides et profondes que vit au quotidien le pays grâce à un intense effort d'investissement public et de travail dans les secteurs porteurs d'espoir et d'avenir, tels que l'autoroute Est-Ouest, les barrages et grands transferts hydrauliques, le métro, le rail, les grandes infrastructures et réseaux énergétiques, les technologies de l'information, les grands ensembles d'habitations, le développement rural, l'éducation, la formation et la recherche dans tous ses paliers.

Environnement

Bilan 1999-2009

Conscients des enjeux attachés à la cause environnementale et au développement durable de ses territoires, l’Algérie mène une véritable stratégie pour la protection de l’environnement dans des domaines aussi diverses que ceux de l’eau, des déchets, de la préservation de la biodiversité et du littoral et de la dépollution industrielle.

Le Plan national d’action pour l’environnement et le développement durable (PNAE-DD) élaboré et adopté en 2001 a été consolidé par pas moins de dix lois promulguées. Il s’intègre définitivement dans le SNAT 2025 et renferme quatre objectifs stratégiques :

  • Amélioration du cadre et de la qualité de la vie ;
  • Conservation et amélioration de la productivité du capital naturel;
  • Réduction des pertes économiques et amélioration de la compétitivité ;
  • Protection de l’environnement global

La politique environnementale urbaine s’insère directement dans une démarche d’amélioration des conditions de vie citadine :

  • La gestion des déchets ménagers est prise en charge par Le programme national de gestion des déchets solides municipaux PROGDEM qui vise l’éradication des décharges sauvages par la réalisation de 48 centres d’enfouissement techniques et une gestion intégrée et efficiente de la collecte, le transport et l’élimination des déchets solides municipaux. Depuis 2001, l’investissement public mobilisé pour le projet PROGDEM est estimé à 28 mds DA ;
  • Le système public ECOJEM mis en place permet la reprise, le recyclage et la valorisation des déchets d’emballage plastique et métallique ;
  • Quatre réseaux de surveillance et un autre mobile de surveillance de la qualité de l’air dénommés Samasafia ont été mis en place. De plus, l’utilisation du gaz de pétrole liquéfié comme carburant moins polluant a fortement progressé ;

Dans le cadre la politique environnementale industrielle, une large concertation avec le secteur industriel a permis d’aboutir à des résultats probants en matière de réduction des rejets industriels polluants. …

Tourisme

Bilan 1999-2009

Depuis 1999, le tourisme a repris progressivement son ascension grâce à une volonté politique des pouvoirs publics l’inscrivant dans la dynamique nationale de développement économique et social.

L’objectif est de positionner la destination Algérie, par l’excellence, dans la région euro méditerranéenne, de promouvoir un tourisme multiforme reposant sur la valorisation de la richesse et de la diversité des atouts dont dispose le pays.

La mise en tourisme de d’Algérie se fonde sur l’image, la promotion de produits de qualité, une offre d’équipement d’excellence sur des territoires attractifs, un cadre partenarial de développement associant l’État, les collectivités locales, les associations, les professionnels du public et du privé, le système d’éducation et l’ensemble des autres secteurs économiques. L’ensemble des partenaires publics et privés seront appelés à y concourir dans une démarche transversale qui doit être soutenue par une stratégie de financement opérationnelle visant l’accompagnement des opérateurs, des promoteurs et des investisseurs.

Le Schéma Directeur d’Aménagement Touristique (SDAT 2025) cadre stratégique de référence pour la politique touristique de l’Algérie définit les orientations stratégiques d’une mise en tourisme durable à l’horizon 2025 et les instruments de sa mise en œuvre. Le SADT, actuellement en phase d’amorçage 2008-2015, s’articule autour de cinq dynamiques :

  • La valorisation de la destination Algérie ;
  • Le développement des pôles et villages touristiques d’excellence ;
  • Le déploiement d’un plan qualité tourisme (PQT) …
  • La promotion de la transversalité et de la cohérence dans l’action par l’articulation de la chaîne touristique et la mise en place d’un partenariat public – privé ;
  • La définition et la mise en œuvre d’un plan de financement opérationnel pour soutenir les activités touristiques et les promoteurs et attirer les investisseurs nationaux et internationaux ;

Le «Business Plan » du SDAT 2025 prévoit à l’horizon 2015 l’accueil de 2,5 mio de touristes, la concrétisation de 75.000 lits de haut standing, la création de 400.000 emplois et une contribution au PIB de 3%.

Communication

Bilan 1999-2009

Consacrée par la constitution, la liberté d'expression et d'opinion est aujourd'hui une réalité palpable. La diversité et la pluralité des titres publics et privés traduisent la place privilégiée occupée par la presse dans le processus d’élargissement des libertés démocratiques et des droits fondamentaux humains entrepris depuis une décennie. Les pouvoirs publics apportent un soutien multiforme, continu et conséquent au développement du secteur de la communication et des médias au vu des orientations présidentielles visant la consécration du droit du citoyen à l’information, une diversification accrue des sources d’information et celle des programmes ainsi que la promotion de la communication de proximité.

L'Etat a ainsi consacré un effort d’investissement public important dont le montant global s'élève, depuis l'indépendance, à 90 milliards de dinars dont 45,63 millions DA à travers les différents programmes de développement 2001-2009. Actuellement, le paysage médiatique se caractérise par :

  • L’édition de 289 titres dans la presse écrite se répartissant en 68 quotidiens dont 6 publics seulement, 89 hebdomadaires, 05 revues généralistes et 127 revues spécialisées ;
  • La parution quotidienne de près 2.5 millions d’exemplaires contre 750.000 en 1999 ;
  • L'agence de presse nationale "Algérie Presse Service", modernisée et présente dans les quarante huit wilayas du pays et dans douze capitales mondiales ;
  • La télévision nationale dont le développement se traduit par l'élargissement des programmes à travers la chaîne terrestre, Canal Algérie, Algérie 3, Algérie 4 en Tamazight et Algérie 5 dédié au Saint Coran ;
  • La radio avec ses 3 chaînes nationales (I, II. III), ses 2 chaînes thématiques (Coran, culture) renforcées par 32 stations de radio locales de proximité et 1 chaîne internationale ;
  • La télédiffusion (TDA) qui gère 7000 Km de réseau FH, 14 stations de télédiffusion de grande et moyenne puissance, 400 stations de réémission, 04 stations de radiodiffusion de grande puissance et 04 stations de radiodiffusion à faible puissance (10kw-OM) ;
  • L'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP) ;
  • Les entreprises d'appui et de soutien des secteurs public et privé : la Maison de la presse, le Centre national de documentation de presse et d'information (CNDPI), le Centre international de presse (CIP), les Imprimeries et les Entreprises privées de distribution ;

Pêche et aux ressources halieutiques

Bilan 1999-2009

Avec une façade maritime de 1200 km et une zone de pêche évaluée à 9,5 mios ha, le secteur de la pêche et des ressources halieutiques dispose d'un potentiel appréciable en mesure de contribuer à la sécurité alimentaire du pays, la création d'emplois et la consolidation économique du pays.

Une politique de développement adopté en 2001 et confortée par la mise sur pied du schéma directeur de développement des activités de la pêche et de l’aquaculture affirme nettement une réhabilitation de la Pêche et de l’aquaculture par la valorisation du potentiel halieutique selon le principe d’une exploitation rationnelle, intégrée, responsable et durable.

La mise en œuvre de cette politique volontariste appuyé par la dotation du Fonds de National de Développement de la pêche et de l’aquaculture d’un montant de 4,9 mds DA de nature à concrétiser un soutien financier effectif de l'Etat en faveur de l'investissement productif a contribué à un essor notable de la pêche et de l’aquaculture.

L’approche de développement du secteur s’articule autour d’une série de mesures en faveur de la modernisation des pêches maritimes et des ressources halieutiques, du développement des industries de soutien, du développement durable de l'aquaculture, de la promotion de la formation et de la recherche appliquée. Ainsi que la mise en place de mesures d’encouragement de l’investissement privé et du partenariat ont été mises en place. Ces mesures ont contribué à un essor notable du secteur :

Pêches maritimes et des ressources halieutiques

Augmentation des capacités d'accueil portuaires de près de 2.100 mètres linéaires de quais représentant une capacité d'accueil de 750 nouveaux postes d'accostage et une extension de terre-plein de près de 23 hectares destinés à abriter les superstructures de soutien à la production :

  • Réalisation de sept nouveaux ports adaptés à l'exploitation de nouveaux bateaux de pêche (Boudis, Béni Haoua, Sidi Lakhdar, Gouraya, El Djamila, Tigzirt et Collo) ;
  • Aménagement et extension de trois ports de pêche à Béjaïa, Annaba et Béni Saf ;
  • Réalisation de deux abris de pêche à Honeine, et Khemisti. En cours de travaux deux autres abris de pêche à Kristel et Marsat Ben M'Hidi ;
  • Réalisation de vingt plages d'échouage le long du littoral pour le développement de l'activité de pêche artisanale ;
  • Dédoublement de la flotte et sa rénovation en conséquence de la modernisation des infrastructures portuaires ;